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natayoga

Le Village

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Ganesha.jpg 

6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 08:00

" En pressant les talons sur le périnée, on contracte l’anus en tirant Apâna vers le haut: ceci est nommé Mûla-bandha " Hâtha-yoga-pradipika -stance 61

 

 

 

Mûla bandha est l’une des grandes techniques du yoga tantrique



Mûla bandha (1) est la contraction du sphincter externe de l’anus.


Cette zone correspond à un âdhâra(1), Mûlâdhâra, situé au centre du chakra qui porte le même nom, le Mûlâdhâra chakrâ.


C’est le siège d’Apâna, l’énergie excrétrice, celle qui vide, qui dilue, qui tire vers le bas, qui entraîne l’individu dans l’animalité, l’énergie qui s’oppose à l’esprit.
Apâna est le souffle expiré, la tendance qui nous maintient dans la dualité, le doute, l’hésitation. C’est la porte par laquelle on se vide de sa force, celle où les fortes émotions nous privent de notre stabilité et de notre autonomie.
C’est également le lieu qui gère les énergies ordinaires et qui les transcende, les concentrant dans l’axe vertical qu’est la colonne vertébrale.
C’est un terminal nerveux important où se joue bon nombre de nos fonctionnements physiologiques.

Mûlabandha est donc un geste qui permet d’inverser le courant de l’énergie Apâna, de créer une alchimie dans notre énergie animale, de la diriger vers la conscience.
En inversant ce courant, on élimine la fuite la plus importante de sa structure énergétique. La conséquence est un bénéfice de puissance important rendant tout plus facile dans notre vie et, dans le temps, le désamorçage des pulsions négatives que nous avons évoqué plus haut.



 
Comment pratiquer Mûlabandha ?

La technique n’est pas difficile à expliquer, il suffit de serrer d’une manière stable le sphincter externe de l’anus. Il ne faut pas le serrer trop fort mais d’une façon continue, sans relâchement ou variation d’intensité.
Quand on commence, on pense rapidement que cela est impossible. On passe son temps à contracter l’anus et à s’apercevoir qu’on l’a relâché inconsciemment.
Quand on arrive à maintenir Mûlabandha une minute d’affilée, on s’estime content. Il n’y a d’autre méthode que de faire et refaire, avec obstination mais sans contraction.


Il faut le faire chaque fois que c’est possible


Dans toutes les techniques du yoga bien sûr, puisque sa présence est indispensable, mais aussi dans la vie, en toutes situations, et même quand on s’endort ou se réveille, à chaque fois qu’on y pense.
Il peut être pratiqué en technique autonome, en assise. Immobile, on concentrera son attention sur la stabilité du geste, la respiration sera légère, on portera son regard sur la pointe du nez, les yeux ouverts ou fermés. Au bout de quelques minutes, on devrait sentir « quelque chose » dans l’axe, dans la zone de la colonne vertébrale, comme un frisson, une vibration, un étirement. C’est bon signe, cela signifie que la technique commence à agir sur l’énergie.
On peut également utiliser les postures qui font écarter les jambes, comme kûrmâsana, mahâkonâsana, pashâsana.
Certains souffles qui activent le ventre sont propices, comme bhastrikâ.


Au fur et à mesure de l’entraînement, tout devient plus facile, plus automatique


Un jour on constate que cette contraction de l’anus s’est installée naturellement, qu’il n’y a plus d’effort à faire, tout se fait tout seul. C’est gagné, et tant au niveau de la santé, de la jeunesse, de la puissance, de l’énergie que de la stabilité personnelle, on récolte pleinement les fruits de plusieurs années d’attention. On aura bien sûr eu quelques cueillettes avant.

Source - enseignement nâtha-yoga

 

1 - Mûla bandha mudrâ : technique du yoga essentielle consistant à garder en permanence l'anus contracté.

 

2 - Adhâra : lieux de force du corps énergétique qui servent de lien et de passage entre le corps physique, énergétique et mental. On en utilise entre 16 et 32, mais il y en a des centaines. En général les âdhâra sont au centre de chakrâ

 

 

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 10:59

L'Univers entier prend son origine en Toi

L'Univers entier est soutenu par Toi

et, au final, l'Univers entier se dissout en Toi

l'Univers entier s'immerge en Toi


Tu Es la Terre

l'Eau

le Feu

l'Air et l'Espace


Tu Es les quatre états de la Parole


Tu transcendes les trois Gunas qui sont

Sattva, Rajas et Tamas


Tu transcendes les trois corps :

le corps grossier de chair (Sthûla)

le corps subtil (Sukshmâ)

et le corps causal (Kârana).


Tu transcendes les divisions du temps

le passé, le présent et le futur.


Tu résides toujours dans le chakra Mulâdhara

à quatre pétales au bas de la colonne vertébrale.


Tu manifestes les Trois Pouvoirs [Energies]


Le Sage Te contemple continûment


Tu Es Brahmâ

Tu Es Vishnu

Tu Es Rudra

Indra, Agni, Vâyu

Sûrya et Chandra

Brahman, les trois Plans :

Bhûh, Bhuvah et Suvah


Tu Es OM

 

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Commentaire:

Les trois Plans de l'Univers sont le royaume de la matière, de la Terre (Bhûh), le royaume de Prâna ou monde intermédiaire (Bhuvah), le royaume de l'esprit et de la Lumière (Suvah)

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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 08:00

Nous avions déjà vu  Viparita Karani Mudrâ - le geste inversé (ou 1/2 chandelle) dans un article précédent, faisant partie des mudrâ.

 

Viparita-Karani

 

Je vous propose aujourd'hui d'y revenir avec une respiration dans 3 chakrâ :

  • Manipura chakrâ (nombril)
  • Anahâta chakrâ (coeur)
  • Vishuddha chakrâ (girge)

 

Comment procéder ?

 

En position allongée sur le dos, les jambes repliées et les plantes des pieds au sol, les bras le long du corps, paumes des mains au sol

Expirer - Lever les jambes et les tendre. Les mains viennent en appui au niveau des hanches, des reins.

Fermer les yeux et laisser aller le souffle par le nez.

 

Prendre conscience de la zone du ventre, de Manipura chakrâ et nspirer dans le ventre

Expirer dans le ventre

 

Prendre conscience de la zone de la poitrine, de Anahâta chakrâ et inspirer dans le coeur

Expirer dans le coeur

 

Prendre conscience de la gorge, de Vishudda chakrâ et inspirer dans la gorge

Expirer dans la gorge

 

Recommencez ce processus de respirations simples quelques minutes.

 

Quand vous prenez concience d'un chakrâ, tentez de le visualiser celà sera plus puissant.

 

Manipura

MANIPUR2

Manipura chakrâ

Anahata

ANAHAT3

Anahâta chakrâ

Vishudha

VISHUD2

Vishdda chakrâ

 

Explications détaillées de chaque chakrâ dans la catégorie Corps Energétique

 

 

 

 

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 09:30

mudra-yoga.jpg

 

Yoga Mudrâ est un geste du corps qui va masser les organes du bas-ventre, siège d'innombrables maux, qui va détacher les vertèbres les unes des autres en douceur.

Il aide à se libérer de colères et de tensions accumulées et apporte toujours calme et paix.

Il nettoie et stimule les nadî (canaux d'énergie) de sorte que la force primordiale peut remonter du chakrâ racine jusqu'en haut du corps.

 

On va donc se concentrer sur deux chakrâ pendant la pratique de Yoga Mudrâ :  

mulabandha (chakrâ racine) et âjna (chakrâ du front)

 

 

Technique:

 

prenez une assise classique (tailleur, diamant, 1/2 lotus ou lotus) - attrapez derrière le dos le poignet droit avec la main gauche et la main droite prend jñana mudrâ

 

jnana mudra

Fermez les yeux - Contractez la base (mulabandha), kechari mudrâ (la langue retournée), shambavi mudrâ (les yeux dans le front).

Prenez conscience des deux chakrâ: mulabandha (chakrâ racine) et âjna (chakrâ du front)

 

 

Expirez et penchez-vous en avant, colonne vértébrale bien droite, tête dans l'axe de la colonne vertébrale (on ne cherche pas à poser le front au sol dans Yoga Mudrâ)

Tenez le souffle à poumons vides (4 temps) - la conscience est dans mulabandha chakrâ.

 

Inspirez sur 4 temps tout en vous redressant en amenant la conscience dans âjna chakrâ.

Tenez le souffle à poumons pleins (4 temps)

 

Puis expirez (4 temps) et penchez-vous en avant

Tenez le souffle à poumons vides (4 temps) - la conscience est dans mulabandha chakrâ.

 

Inspirez sur 4 temps tout en vous redressant en amenant la conscience dans âjna chakrâ.

Tenez le souffle à poumons pleins (4 temps)

 

et recommencez le processus plusieurs fois.


 

Le souffle utilisé est donc Samavritti prânâyâmâ, le souffle égalisé

 

 

Dans une pratique plus intense, on va allonger les souffles d'1 temps pour arriver à un samavritti prânâyâmâ à  8 temps voire 12 temps.

 

Mais pour l'heure, habituons-nous à ce geste du corps avec un souffle simple.

 

 

 

Sources : " Les Mudras " de Gertrud Hirschi / Enseignements nâtha

 

 

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 15:46

 

Certains gestes et contractions se retrouvent systématiquement dans les postures, la respiration ou la concentration:

 

  • mula bandha mudrâ (la contraction de l'anus)
  • ashvini mudrâ (la contraction du rectum)
  • uddyana bandha mudrâ (la contraction du ventre)
  • jalahandhara bandha mudrâ (la contraction de la gorge)
  • jhiva bandha mudrâ (les mudrâ de la langue : kechari, kaki ...)
  • drishti mudrâ (les mudrâ des yeux : shambavi ...)

 

Alors oui, tout le temps, il faut mettre en place ces mudrâ et bandha en particulier. Parfois intensément parfois plus légèrement.

 

Les utiliser systématiquement permet de fermer les portes des sens par lesquelles l'énergie rentre et sort comme elle veut, trop librement, sans contrôle, tout en maitrisant ses portes et les rendre hermétiques. L'énergie sera alors captée, piégée, gérée.

 

Au début, ce n'est pas évident de les maintenir, "ça lache". Persévérez et vous verrez qu'avec le temps, ces contractions deviendront naturelles. De plus, elles vous soutiendront dans les techniques.

 

 

Lire l'article " Mudrâ et Bandha - les gestes et contractions du Yoga "

 

 

 

image002.jpg

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 18:03

 

1.jpg

« Diriger son attention à l’intérieur, tout en ayant le regard tourné vers l’extérieur, sans mouvement pour ouvrir ni fermer les yeux, c’est la shâmbhavî mudrâ, cachée dans les Védas et les Sâstras. Lorsque le yogin demeure continuellement avec l’esprit et le souffle absorbés dans la cible intérieure (antarlaksya) quoique son regard aux pupilles immobiles soit dirigé vers l’extérieur ou vers le bas, comme s’il voyait et pourtant ne voyant pas, cette mudrâ en vérité est shambhavî. Quand elle est atteinte par la grâce du Guru, jaillit resplendissante cette suprême Réalité de Shambhu (Shiva), qui ne peut être exprimée comme ayant les caractéristiques du vide ni celles du non-vide. »


(Hatha-yoga- Pradîpikâ IV. 36, 37)

 

 

« Les effets de shâmbhavî mudrâ : Les Védas, les Purânas et autres enseignements sont tous semblables aux prostituées de luxe. Mais cette shâmbhavî mudrâ reste cachée comme une jeune femme de noble famille. Celui qui connaît shâmbhavî mudrâ est semblable au Seigneur Suprême Adinâtha ; il est Nârâyana lui-même (Vishnou), il est Brahmâ d’où émanent les mondes. Le grand dieu Shiva (Maheshvara) affirme sans cesse : « En vérité, je le dis et le redis, en vérité celui qui connaît shâmbhavî devient lui-même le Brahman, la Réalité Absolue. Il n’y a aucun doute. »  

 

(Gheranda Samhitâ III. 64)

 

 

Shambhâvi Mudrâ, le geste du bonheur

 

Shambhâva c'est la félicité, Shambhavi Mudrâ c'est le geste qui donne le bonheur, un état d'unité, la paix, la stabilité et la force en soi.

 

Celà consiste à fixer son regard en un point, à hauteur et entre les sourcils, les yeux ouverts ou les yeux fermés.

Cette fixité du regard se retrouve dans beaucoup de techniques de Hâtha Yoga. La stabilité du regard est surprenante d'effets sur le mental qui alors se dégagera des pensées discursives et apportera une grande concentration.

 

shambhavi.jpg

« En effleurant vos yeux comme avec une plume,

une ouverture vers le coeur se fait avec légèreté, et s'infiltre dans le cosmos  »   

 

(Sochanda Tantra - verset 13)


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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 19:54

Le Hatha Yoga comprend, dans ses techniques sur l'énergie, ce qu'on appelle des mudrâ et des bandha.

Mudrâ veut dire "sceau", "geste"

Bandha veut dire "contraction"

 

Cet ensemble de techniques de grande intériorité permet de fermer les portes des sens par lesquelles l'énergie rentre et sort comme elle veut, trop librement, sans contrôle.

Le yogi, grace aux mudrâ et bandha, va pouvoir maîtriser ses portes et les rendre hermétiques. L'énergie sera alors captée, piégée, gérée.

 

Associés aux visualisations, aux mantrâ, les gestes et contractions rendent plus facile toute la concentration nécessaire à la pratique de toutes les techniques du Hatha Yoga. Ils sont des supports à la concentration en plus de la gestion de l'énergie et la stabilisation du mental.

 

Quelles sont les portes ?

planche1.jpg

 

 

 

 

 

 

les yeux :

Les gestes effectués avec les yeux sont extrêmement puissants, certainement les plus puissants de tous. 

On appelle ces techniques : les Drishti mudrâ

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bhramari.jpg

 

les oreilles :

Les oreilles nous relient aux sons et la vibration, autant dire également l'importance de cette porte.

Ces portes sont ainsi associées à l'énonciation orale ou mentale de formules sonores bija mantrâ .

 

geste de Bhramari 

 

 

 

 

Jhiva-mudra.jpg

 

 

la langue :

Dans le Yoga la vitalité de l'individu est directemment relié à l'organe de la langue.

 

 

 

Les 3 principaux mudrâ de la langue :

Khechari mudrâ, la langue retournée, la pointe sur le voile doux du palias au fond de la bouche

Jhiva bandha, la langue appuyant à la pointe des dents ou entre les dents

Kaki mudrâ, la langue en tuyau


 

imagesles mains :

 Les gestes associés aux mains - les hasta mudrâ - font naître des ressentis surgis de l'intérieur extrêment puissants et porteur de sensations nouvelles. Les mains sont en relation étroite avec le corps, l'énergie et la pensée.

 Dans le prânâyâmâ, les gestes des mains changent les trajets des énergies en ayant une incidence réelle sur le mental. Et certains gestes des mains soignent


 

 

l'anus et le rectum :

Il est le fondement physique de la corporéïté, il est celui par lequel on se vide, et en même temps il est une partie du corps extrêment inervé et directement relié à l'ensemble du sytème nerveux central et à la moelle épinière. C'est ainsi que de manière grossière il nous relie à la terre et nous vide par là même de nos énergies subtiles.

Son contrôle est donc capital, il est le véritable bouchon de l'énergie qui dans les moments difficiles ne doit pas être relaché.

Son contrôle s'exercera principalement par la réappropriation des muscles internes et externes du sphincter, de manière à inscrire une contraction la plus constante possible de l'anus vers le haut. Le fait de garder constamment une tenue de la base vers le haut, même légère, dans la pratique mais également dans la vie de tous les jours va permettre une stimulation très puissante de l'ensemble du système nerveux et énergétique.

A un certain niveau de pratique, ce geste simple va permettre au fil du temps d'inverser le cours des énergies qui ne se dirigeront non plus vers le bas et la dispersion, mais au contraire vers le haut et la réintégration.

Le geste de l'anus se nomme Mulabandha, celui du rectum Ashvinimudrâ

 


La gorge : jalandhara bandha mudrâ   

 

Le ventre : uddyana bandha mudrâ    

 

Et enfin, il y a les mudrâ autonomes, ressemblant pour certains à des âsana (postures) : maha bandha mudrâ, agni mudrâ, ganesha mudrâ, jyoti mudrâ, shiva prana mudrâ, viparita karani mudrâ etc ... chacun essayant de titiller et d'éveiller l'énergie à sa façon.

 

viparita-karani-mudra.jpg

viparita karani mudrâ

maha mudrâ


.

 

 

sources : nathayoga.com & tantra.fr

sources personnelles des enseignements reçus en nâtha yoga

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