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Parigha = la Charnière | Âsana = la Posture

Parighâsana = la Posture de la Charnière

La charnière dans la structure énergétique, c’est le ventre, manipura chakrâ.

Parighâsana stimule, débloque et concentre toutes les énergies du ventre, les énergies du feu

 Stimule, débloque et concentre toutes les énergies du ventre, les énergies du feu. Elle ramène, concentre le feu.

Ces énergies du feu proviennent toutes de muladhara chakrâ, de la terre, d’en dessous de la terre, du magma.

Elles font fonctionner correctement le corps, elles assurent la santé, l’immunité, le dynamisme.

Elles assurent un fonctionnement dynamique et léger du mental et de ses processus, pour un mental alerte et vif ; cela aide à la compréhension et à la discrimination.

C’est un puissant antidote du doute. S’il y a déficit d’énergies du feu dans le ventre il y a risque de faiblesse, d’épuisement rapide, de fatigue, de manque d’endurance, mais également d’agitation mentale et cela produit de l’hypersensibilité émotive, de grandes réactivités tels que doutes, angoisses, manque de confiance en soi.

Parighâsana résout ou prévient les problématiques d’énergies du feu dispersées, réglant et diffusant harmonieusement les énergies du feu dans le corps.

-          Calme et prévient les faiblesses articulaires. Aide l’arthrose.

-          Procure une bonne réserve de vitalité

-          Equilibre le corps

-          Stabilise le mental

-          Améliore la digestion et l’élimination

-          Améliore la vue

-          Améliore l’audition

Son impact sur la flexibilité de la colonne vertébrale, du rachis et la stimulation de la moelle épinière contribue à fortifier tout le système immunitaire

Il n'y a pas de contre-indications à la pratique de cette posture.

Technique

2 positions de base

Position 1

Se mettre à genou et  tendre la jambe droite sur le côté

Le pied droit dans l’alignement du genou gauche (il peut être tourné vers l’extérieur).

Le pied gauche derrière verra ses orteils allongés ou rentrés (stimulation plus forte).

Le bras gauche le long du corps – paume sur la cuisse – le bras droit le long de la cuisse _ paume vers le genou 

Mulabandha

Kechari mudrâ

Fixer un point en face, si possible dans l’espace et garder tout le temps les yeux ouverts 

 Expirer

Inspirer en levant le bras gauche collé à l’oreille

Expirer

Descendre sur le côté droit – la main droite glisse vers le pied

Tourner la tête et fixer le plafond – le bras gauche doit rester collé à l’oreille

Souffles

- soit dans l’axe ou dans manipura chakrâ

- 1 / 4 /2 sur 3-5-7 souffles 

o   Possibilité de bastrikha : quelques souffles qui circulent dans l’axe ce qui favorise un déblocage ostéo articulaire et qui stimule tout le système immunitaire. Le souffle durera 10-15-20 secondes – 3-5-7 fois

·       

Mantrâ : RAM à droite – YAM à gauche – uddiyanabandha léger

Position 2

Les deux bras, mains jointes comme dans Tolangulâsana (doigts enlacés au dessus de la fontanelle)

  Relaxation en embryon d’or

Kapala = le Crâne | Bhati = la Lumière

Kapalabhati = la Lumière dans le Crâne

Il existe 3 façons de faire Kapalabathi :

• en tant que pratique de nettoyage : forte, puissante, avec le son OM et des rétentions à plein [ kumbhaka ]

• en tant que pratique de prânâyâmâ pur : le souffle est plus fin, plus subtil. Là on tente de trouver des suspensions de souffles [ kevala ]

• en tant que pratique alternée : pour l'équilibrage des nâdi Ida et Pingala (canaux d'énergie lunaire à gauche et solaire à droite)

Kapalabhati consiste à ne faire que des expirations toniques avec le ventre, à faire vibrer, faire sonner le souffle dans les narines et celà puissamment. Les inspirations sont passives.

Le rythme est assez rapide, entre 80 à 120 respirations à la minute.

Bandha & mudrâ :

• - mulabandhâ
• - ventre rétracté:  partie entre le nombril et le pubis de façon à ce qu'il n'y ait plus que la partie entre le nombril et le plexus qui travaille, qui fasse le souffle
• - kechari mudrâ (la langue retournée)
• - yeux : fermés, convergence en âjna chakrâ - l'espace mental - le front
• - sourcils levés pour apporter un maximum de lumière
• - visualisation : un point lumineux beleu ou argenté (ou une sphère lumineuse) dans cet espace mental. Sonore avec la vibration du son OM
• - mantrâ : OM

Position : assise classique, stable et haute dans laquelle on peut tirer la colonne vertébrale vers le haut

A chaque fois qu'on va expirer, on va faire sonner le souffle dans le point lumineux (ou la sphère) que l'on fixe dans âjna, dans l'espace mental et avec le souffle on va mentalement, bien sur, dire le son OM

Petit à petit la pensée, le souffle, l'énergie, la lumière vont se concentrer dans cet espace, dans ce point.

Kapalabhati, en tant que pratique de nettoyage du crâne, se fait puissamment et sert à nettoyer les pensées, en tous cas à les ralentir, à éliminer le proccessus discursif et analytique de la pensée.

C'est un prânâyâmâ qui charge le sang en Co² ce qui calme, apaise et amène l'immobilité.

On le pratique en début de séance à la place de la détente en savâsana (allongé sur le dos)

Shakti Mudrâ

Le geste de Shakti, déesse de l'énergie de la vie

Shakti Mudrâ est un geste des mains qui a un effet calmant et aide à l'endormissement.

Shakti Mudrâ apporte une détente agréable dans la région pelvienne et donc est utile en cas de spasmes dans les intestins et de douleurs menstruelles.

Et enfin,  Shakti Mudrâ intensifie l'impulsion des voies respiratoires dans la zone inférieure de la poitrine.

Placez vos doigts annulaires et  auriculaires ensemble.  

Les autres doigts sont légèrement pliés et les pouces, se placent dans la paume de la main.

Concentrez-vous sur votre respiration dans la région pelvienne.

Laissez vos expirations de + en + lentes et plus profondes.

A pratiquer pendant une dizaine de minutes pour en ressentir de véritables bienfaîts. Et pendant ce temps, yeux fermés, visualisez des images de couleur verte, aux formes douces et fluides tels qu'un paysage, des feuilles, un foulard de soie ...

Bonjour,

pour mieux se retrouver dans ce blog, une nouvelle catégorie a été créée :  

HASTA MUDRÂ - gestes des mains

Une thématique qui se développera régulièrement pour enrichir et améliorer votre pratique.

Je rappelle que les Hasta-mudrâ font partie intégrante de toutes les techniques de Hâtha-yoga pour obtenir une véritable stabilité de l'esprit et une meilleure circulation des énergies.

Chaque Mudra est un temps d’arrêt,
un acte d’amour envers soi-même
permettant de puiser dans ses propres forces intérieures pour se régénérer.
Gertrud Hirschi

Kaleshvara mudrâ est consacré à la divinité Kalesvara qui règne sur le temps

Posture des mains

Les extrémités des majeurs et des pouces ainsi que les deux premières phalanges des index sont en contact. Les autres doigts sont repliés vers l’intérieur de la main, sans se toucher. Les pouces sont orientés en direction de la poitrine et les coudes pointent vers l’extérieur.
Inspirez et expirez 10 fois lentement et profondément. Puis observez le souffle et prolongez un peu les pauses après l’inspiration et l’expiration. 

Effets

Kaleshvara mudrâ calme le flux des pensées et les tourbillons d’émotions. Plus l’on est calme, plus les pensées s’espacent et la clarté d’esprit devient grande, ce qui permet de mieux s’observer soi-même et de trouver des solutions.

A utiliser en cas de suractivité du mental, quand, par exemple, certaines pensées ne cessent de tournoyer dans votre tête sans que vous parveniez à les arrêter.

Kaleshvara mudrâ peut aussi être utilisé pour changer un trait de caractère, stimuler la mémoire et la concentration ou se libérer d’une dépendance. A cet effet, il devrait être pratiqué quotidiennement pendant au moins 10 à 20 minutes. 

Et enfin, n'hésitez pas à l'utiliser pendant vos séances de dhârana (concentration) et de dhyâna (méditations).